Confirmation



« Apprenant que la Samarie avait accueilli la Parole de Dieu, les apôtres qui étaient à Jérusalem y envoyèrent Pierre et Jean. Une fois arrivés, ces derniers prièrent pour les samaritains afin qu’ils reçoivent l’Esprit Saint. » Ac 8, 14-15

 

Le sens de la Confirmation

Le sacrement de Confirmation par lequel les baptisés, poursuivant le chemin de l’initiation chrétienne, sont enrichis du don de l’Esprit-Saint et sont plus étroitement liés à l’Église, les oblige plus strictement à être témoins du Christ en paroles et en actes ainsi qu’à propager et à défendre la foi (can. 879).

Le sacrement de Confirmation est conféré par l’onction du chrême sur le front, qui se fait avec l’imposition de la main (can. 880, § 1).

Dans notre paroisse

Dans les premiers siècles de l’Eglise, celui qui voulait devenir chrétien recevait dans la même célébration trois sacrements : le baptême, la confirmation et l’Eucharistie. Ces trois sacrements, donnés dans cet ordre par l’évêque, étaient et sont toujours considérés comme nécessaires pour vivre pleinement la vie chrétienne. Pour schématiser, on peut dire que le baptême fait de nous des enfants de Dieu, la confirmation nous remplit de l’Esprit Saint, l’Eucharistie (la communion) nous unit à Jésus, le Fils de Dieu. Les trois sont nécessaires, pour que nous puissions recevoir toute la lumière du Dieu unique, Père, Fils et Saint-Esprit.

Comme le nombre des chrétiens augmentait, et que l’on tenait, à raison, à baptiser au plus tôt les enfants, on a laissé au prêtre le soin de baptiser, tandis que l’évêque confirmait lors d’une de ses visites pastorales : on était donc confirmé quand l’évêque venait dans la paroisse, quel que soit son âge.

Puis, pour différentes raison historiques et pastorales, la confirmation a été repoussée à l’adolescence, bien après la première communion. Du coup, on constate que bien peu de chrétiens sont confirmés : à peine 5% des baptisés ! Or ce sacrement est nécessaire à l’épanouissement de notre vie chrétienne : il nous donne l’énergie de vivre selon l’Evangile.

Dans certains diocèses, on commence donc à revenir à la pratique ancienne, et à l’ordre naturel des sacrements de l’initiation : l’enfant est baptisé (souvent bébé), puis il est confirmé, et enfin, il fait sa première communion.

Avec l’accord de Mgr Le Gall, notre archevêque, nous voudrions retrouver cet ordre logique, pour que tous les enfants aient la chance de recevoir les dons du Saint-Esprit. Car la vie chrétienne n’est pas qu’une question de volonté : nous avons besoin de la grâce des sacrements. [1]

Aussi à partir de l’année prochaine 2016-2017, les enfants :

  • seront confirmés à la fin de la 2° année de catéchisme
  • feront leur première communion à la fin de la 3° année.

Pour ces deux sacrements, une préparation spécifique sera mise en place (messes des familles, matinées et retraite).  Si vous-même n’avez pas fait votre première communion, ni reçu la confirmation, n’hésitez pas à nous le dire : il n’est jamais trop tard pour recevoir ces sacrements.

Ceux, enfants ou adolescents, qui n’ont pas encore fait leur confirmation la feront l’année prochaine, s’ils le souhaitent, en octobre. L’âge de la profession de foi ne change pas (en fin de 5°) mais pour les lycéens, un envoi en mission par l’évêque sera proposé.

[1] Pour approfondir la question, vous pouvez lire les intéressantes réflexions de Mgr Minnerath, archevêque de Dijon  http://www.catholique-dijon.cef.fr/img/blog/pdf/1073.pdf ou bien cet article plus bref du rédacteur en chef de la revue Prier : http://www.prier.presse.fr/blocarticles/redonner-tout-son-sens-a-l-initiation-11-05-2015-4335_137.php

 

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